Sous l’effet de conditions climatiques défavorables et des maladies, le potentiel de production viticole a régressé de 18 % dans presque tous les bassins de production. Pour 2024, projection est de 39,3 millions d'hectolitres produits.
Face à la crise structurelle de la filière vin et pour relever les défis rencontrés par la filière viticole française, les organisations professionnelles, dont les Vignerons Coopérateurs de France, ont travaillé un plan de filière visant à adapter la production aux attentes des consommateurs et des marchés pour gagner en agilité et en performance. Le plan comporte six axes stratégiques : prise en compte des tendances du marché, dynamique d’innovation, soutien à l’export, RSE au sein de la filière, modernisation de l’image du vin et développement des capacités d’action de la filière.
L’administration a lancé des travaux de simplification de la réglementation douanière pour le secteur viti-vinicole, en collaboration avec la section. Parmi les mesures importantes, il faut retenir la publication d'une note sur l'agroforesterie, l'harmonisation des méthodes de mesure des parcelles et la création d'un guichet unique pour les accises en Europe. De plus, le téléservice MVV a été intégré au service GAMMA et des efforts sont en cours pour simplifier la circulation des vins en droits acquittés.
La révision du référentiel HVE niveau 3 ouvre l'accès aux éco-régimes 2024, mais la publication tardive et complexe des textes a compliqué la préparation des vignerons pour la télédéclaration PAC 2024. Ces derniers se sont mobilisés au sein de la CNCE (Commission Nationale de la Certification Environnementale) pour obtenir un calendrier plus flexible et clarifier l'accès au crédit d'impôt HVE. Bien qu'un groupe de travail sur la fertilisation ait proposé des solutions, le ministère de l'agriculture a rejeté les suggestions, ne reconnaissant pas les blocages. Malgré cela, les équipes continuent de travailler activement pour résoudre ces difficultés.
