Point de vue des présidents de la section Avicole et porcine
« Simplifier et sécuriser les projets d’élevage »
« Les projets des éleveurs porcins et avicole portés par les coopératives sont entravés par la complexité administrative et la multiplication des recours. Pour reconquérir notre souveraineté alimentaire, il faut simplifier et sécuriser les procédures en établissant un cadre spécifique “élevage” à la réglementation des Installations classées (ICPE). »

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Point de vue du président de la section bovine
« Sécuriser le cheptel et la production française »
« Les coopératives organisent le marché et proposent des outils d’accompagnement et de financement pour répondre à ces enjeux. L’engagement de l’aval dans des partenariats commerciaux durables est nécessaire. La modernisation de la filière via la dématérialisation des passeports des bovins permettra de gagner en compétitivité et une meilleure maîtrise des risques sanitaires. »
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Point de vue du président de la section ovine
« Produire plus et mieux d’agneaux »
« Face à la baisse de la consommation et de la production, la filière ovine s’unit pour produire plus et mieux toute au long de l’année. Les coopératives, moteurs de l’accompagnement technique, agissent pour renforcer la technicité des éleveurs et améliorer la régularité et le nombre d’agneaux, afin de répondre aux besoins de la filière et des consommateurs. »
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Cette année la défense de notre souveraineté alimentaire a été la ligne directrice des activités des élus et des équipes du Pôle Animal pour permettre aux productions françaises de satisfaire nos consommateurs.
Simplifier la réglementation pour dynamiser la construction et la modernisation des bâtiments d’élevage
Toutes les coopératives en témoignent : le premier frein au développement de l’activité porcine et de volaille est administratif.
Le Pôle Animal de La Coopération Agricole porte des propositions pour simplifier et sécuriser les procédures ICPE (Installations Classées pour la Protection de l'Environnement), en supprimant les surtranspositions du droit européen et en contribuant à l’évolution du cadre européen (directive IED, relative aux émissions indutrielles).
Améliorer la technicité des exploitations
Produire plus d’agneaux et mieux, c’est le levier identifié par les coopératives pour satisfaire davantage les consommateurs français. Engagé dans une démarche interprofessionnelle, le Pôle est moteur dans l’ambition de démultiplier l’accompagnement technique auprès des éleveurs.
Organiser et moderniser les filières
La Pôle continue de travailler à l’élaboration d’outils pour faciliter les missions d’organisation de marché des coopératives comme SICOOP en filière ovine.
Il s’est en outre particulièrement investi cette année sur la mobilisation des fonds de la PAC pour accompagner l’organisation de la production via la mise en œuvre des programmes opérationnels en filière veau sous SIQO.
Par ailleurs, le Pôle était cette année encore, au côté des coopératives pour faciliter la conclusion des partenariats dans la durée avec leur aval, notamment par un éclairage juridique.
La Coopération Agricole a enfin poursuivi son engagement en faveur de la dématérialisation des passeports bovins (Demat), considéré comme un levier de compétitivité facilitant l’organisation du marché et sécurisant le risque sanitaire.
S’engager dans les transitions dans un pas de temps adapté
Le Pôle poursuit son accompagnement des coopératives qui s’engagent dans des démarches de transition (réduction carbone, diagnostics bien-être animal…).
Cependant la transition de nos modes de production ne pourra se faire que si elle est conduite dans un pas de temps adapté, en adéquation avec les attentes du marché et sans occasionner de distorsion de concurrence avec l’import. C’est dans ce sens que le Pôle se mobilise notamment dans le cadre de la révision des règlements européens pour la protection animale.
Le sanitaire au premier plan des enjeux de souveraineté
Face aux épizooties (influenza aviaire, FCO, MHE…), le Pôle soutient le rôle clé des coopératives dans la prévention via les mesures de biosécurité et les Programmes Sanitaires d’Élevage (PSE).
Il poursuit son engagement pour définir avec les pouvoirs publics les modalités de gestion des épizooties permettant de concilier maitrise de l’épidémie et activité économique. Pour ne pas grever la compétitivité des filières, il défend en outre le maintien de l’engagement de l’état dans le financement de la prévention et en situation de crise.

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